Annonce

Les organisations syndicales prennent note du communiqué de la Caisse de pensions de l’Etat de Vaud (CPEV). Elles se félicitent du remarquable succès obtenu par la mobilisation du personnel sous le sceau d’une unité syndicale pleine et entière.

La réalité des résultats financiers de la caisse a été révélée par l’action syndicale, contraignant le Conseil d’administration et le Conseil d’Etat à la transparence des chiffres. La revendication essentielle du mouvement, à savoir « le retrait du plan » est satisfaite. Même s’il ne semble s’agir formellement que d’un report, ce qui est essentiel est que le plan n’entrera pas en vigueur en 2019, que des négociations auront lieu et que la possibilité d’une alternative est explicitement mentionnée.

 Cela dit, plusieurs questions demeurent ; à commencer par l’acceptation de l’Autorité de surveillance. Il est entendu qu’au cas où cet organe viendrait à refuser l’option du Conseil d’administration, la mobilisation du personnel reprendrait.

Si le plan de financement actualisé est validé, les organisations syndicales poursuivront sans attendre leur travail de réflexion et de proposition pour négocier une alternative au plan reporté à 2023. Elles informeront régulièrement leurs membres et le personnel de leurs travaux.

Le Conseil d’administration et le Conseil d’Etat ont soutenu dans un premier temps un plan qui reposait sur des erreurs manifestes d’appréciation de la situation. Ils étaient dans leur tort et le personnel mobilisé avait raison de faire rectifier cette erreur. La manifestation et la grève étaient donc pleinement légitimes, et par conséquent, il n’y a aucune raison que les heures de grève soient retenues sur les salaires. L’Assemblée du personnel demande solennellement au Conseil d’Etat de renoncer à cette injuste pénalité et de verser les salaires dans leur intégralité.

Lausanne, le 2 mars 2018