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SUD-Education (AVMG, EAV, SVMEP, SUD-Enseignement et recherche,
SUD-Etudiants et précaires, SVMS) avait demandé ce printemps une rencontre à la Cheffe du département de la formation, de la jeunesse et de la culture, Madame Anne-Catherine Lyon.

Une première séance a eu lieu le 26 juin dernier. Une prochaine rencontre aura lieu le 9 octobre prochain. Pour l'avenir, il a été convenu que nous rencontrerions la Cheffe du département deux fois par année pour aborder les dossiers d'actualité.

Seuls un certain nombre de point que nous soulevions dans notre lettre du 30 avril ont pu être abordés dans la rencontre.

Concernant la formation complémentaire des maîtres semi-généralistes (point 1), une solution se dessine pour leur appliquer l'esprit de la décision n° 83. Affaire à suivre.

Toujours en matière de formation complémentaire, une solution sera proposée pour les diplômés IFFP intéressés par l'équivalence au Master secondaire II de la HEP (point 3). Un accord général sera trouvé pour qu'une part identique pour tou-te-s soit reconnue. Il restera un solde de formation à effectuer auprès de la HEP. Affaire à suivre (bis).

En matière de titre reconnus pour l'enseignement au secondaire I (point 5), le département va examiner la lacune créée par l'abrogation des articles 103 et 103a du RLS. La DGEO rappellera aux directions que tout enseignement ne peut pas être confié à n'importe quel diplômé et que les branches enseignables sont un élément déterminant. En lien avec cette problématique, le département admet que les quelques deux cent généralistes qui ont effectués presque toute leur carrière au secondaire I (9e à 11e année) puissent la terminer dans cet ordre d'enseignement, même s'il ne disposent pas du titre exactement requis.

Le cliquet a occupé une bonne part de la discussion (point 11). Il a été annoncé que les pratiques seraient unifiées entre la DGEO, la DGEP et le SESAF. C'est bien à partir de l'âge d'obtention du titre académique ou de l'âge de référence de la fonction (si celui-ci est plus favorable que le premier) que l'expérience déterminante pour le cliquet est décomptée. En principe, l'expérience antérieur à l'âge de référence n'est pas prise en compte, mais les cas de formations académiques très précoces peuvent être pris en compte (les collègues concernés sont priés de prendre contact avec le comité). Concernant la détermination de ce qui relève de l'expérience directement en lien avec les branches enseignables et de l'expérience utile à la fonction, une discussion aura lieu directement avec la DGEP.

Le sort des maître-sse-s auxiliaires relevant de la décision n° 120 sera dorénavant réglé selon une procédure plus claire. Les personnes concernées sont informées suffisamment tôt avant la fin du troisième contrat que celui-ci ne pourra pas être renouvelé. A l'avenir, cette information sera même donnée au cours du deuxième contrat. Cette clarté en matière de communication doit être saluée. Cela dit, cela ne règle pas le fait que l'inadéquation entre la formation des enseignant-e-s et les besoins en personnel persiste. A titre d'exemple, il manque toujours de maître-sse-s d'allemand alors qu'il y a de trop nombreux maître-sse-s d'arts visuels et qu'on continue d'en former...

En matière de contrat et de transfert, nous avons obtenus les réponses très claires. En cas de changement d'établissement (même s'il y a changement d'ordre d'enseignement), il n'y a pas de démission, et un CDI acquis dans un ordre d'enseignement reste acquis dans l'autre ordre d'enseignement (passage classique du secondaire I au gymnase). La seule réserve concerne les passage de l'enseignement à l'université et réciproquement. Dans les gymnases, la pratique des "CDD qui n'en sont pas vraiment" est sous surveillance. Dorénavant, tous les CDD doivent être soumis par les directions à la DGEP pour vérifier si l'activité est bien temporaire. N'hésitez toutefois pas à nous signaler les postes qui vous intéressent et qui sont en CDD, alors qu'ils devraient être des CDI.