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Le Règlement des gymnases vaudois stipule que les classes de première année et les groupes d’options ne doivent pas dépasser 24 élèves. Or, notre pointage révèle que, pour la seule première année, au moins 75 classes ou groupes d’élèves dépassent ce seuil pour atteindre 25 à 26 élèves, et dans une dizaine de cas jusqu’à 27 !

Une simple multiplication révèle l’ampleur du phénomène : près de 2'000 jeunes qui entrent en formation au gymnase cette année sont concerné-e-s par ces conditions dégradées. Cela représente près d’un-e gymnasien-ne sur deux ! En l’absence de statistiques du Département pour cette rentrée scolaire 2015-16, notre calcul repose sur un effectif global d’environ 12'000 jeunes toutes années confondues, soit environ 4'000 en première année).

Les classes dites « itinérantes » se multiplient (jusqu’à 10-15% selon les établissements), les maître-sse-s et les élèves changent de salle voire de bâtiment à chaque nouvelle heure de cours. Conséquences prévisibles : perte de temps et d’énergie, usure accrue des locaux, risques de déprédation, etc.

Ce problème se répète. L’inauguration d’un nouveau gymnase à Renens en 2016 ne résoudra pas tout. Quant aux autres nouveaux établissements projetés, leur ouverture est encore très lointaine. Dans l’attente, les élèves débutant le gymnase souffrent de mauvaises conditions d’apprentissage.

Il en découle des abandons et des redoublements du côté des élèves, de la surcharge de travail pour les enseignant-e-s (davantage de corrections, de discipline à imposer, d’absences à gérer).

Des mesures urgentes doivent être prises, immédiatement et en vue de la prochaine rentrée 2016-17. Les directions doivent planifier l’ouverture de classes supplémentaires. Le budget 2016 de l’Etat de Vaud devra intégrer cette donnée.

L’Association vaudoise des maître-sse-s de gymnases (AVMG) et la Société vaudoise des maître-sse-s secondaires (SVMS), fédérées à SUD, ont écrit à Madame Anne-Catherine Lyon, Conseillère d’Etat, pour demander une entrevue.

Les collègues du Gymnase ont également écrit au département, sur ce même sujet.

La presse s'est fait l'écho de notre communiqué, dans 20 minutes et dans 24 Heures.